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 Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)

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Delia Luciano

Delia Luciano

△ Potins : 1191
△ Inscription : 14/07/2012
△ Copyright : psychozee
△ Côté coeur : un trou. (enio s'y cache dans les contours)
△ Occupation : serveuse au tramonto d'oro, ancienne détective privée, menteuse professionnelle.

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△ Age : 23 ans, fait croire qu'elle en a 25
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MessageSujet: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyMar 14 Aoû - 14:37

« Oui, enfin tu sais, des excursions pareilles, je n'en ai jamais fait. Ma mère n'a jamais eu les moyens de nous en offrir une. » Dis-je, en baissant la tête, prétendant vouloir cacher ma tristesse et mes larmes. Il faut que ça cesse, il faut que j'arrête de me prendre tant au jeu, mais surtout, d'en abuser autant. Je m'en fous de cette excursion, comme de la couleur du slip de Dante jusqu'au divorce de Paradis-Depp, c'est juste que j'ai un besoin continuel de tester les limites de mon faux demi-frère. Savoir, si, au fur et à mesure, il parvient à s'attacher à moi comme on aime une véritable sœur, entraînant alors un comportement peu objectif. Mon cœur bat irrégulièrement en attendant la réponse à ma requête -celle de venir à Capri en tant qu'invitée plutôt qu'employée-, ce suspense qui me fait vibrer. Qui me fait vivre, en fait. Dante soupire longuement et s'avoue finalement vaincu, en venant à la conclusion qu'une serveuse de plus ou de moins, ça ne fera pas une grande différence, alors je souris. Je sais pas si c'est parce que je me sens puissante et victorieuse d'avoir convaincu le grand Giuliani à la réputation si négative, ou si simplement, parce que je me sens heureuse de savoir que je compte pour lui. Ce qui est complètement idiot, en soit. Alors que je m'apprête à l'enlacer, sous l'effet de la joie, je m'écarte aussitôt de lui, pour sourire une deuxième fois : je sais bien que notre relation n'est pas devenue assez intime pour pouvoir se prendre dans les bras l'un de l'autre sans ressentir une gêne évidente. « Je vous remercie sincèrement, monsieur Giuliani. »

Je voudrais apprécier cette excursion comme il se doit, mais tout le long du trajet, j'ai cette douleur indescriptible, qui me fait d'abord penser que j'ai bêtement le mal de mer. Seulement, même sur la terre ferme, elle est toujours là, omniprésente et envahissante. Putain de merde, je m'en fous de Dante. C'est juste qu'un petit gosse de riche qui a eu pour dernière lubbie avoir un club de luxe, pour se taper des nanas de sa catégorie, refaites et bourgeoises. « JE M'EN FOUS ! » Ouais, tu vois, je me mets même à le hurler au milieu des clients, me moquant de ressembler à une tarée, juste pour me persuader d'avantage, apparemment le fait de le répéter sans m'arrêter dans ma tête n'étant pas suffisant. Je comprends alors que cette culpabilité s'en ira pas comme ça, et moi, comme système, comme remède, j'ai que l'alcool. Alors je me dirige vers le stock de champagnes, normalement accessible uniquement par les serveurs, et attrape deux bouteilles au passage, connaissant mon foie sur le bout des doigts et sachant combien de verres il faut ingurgiter pour que mon esprit se mette à dérailler, mais surtout, se mette à oublier.

« Fulviooooooooooooooooo, » Je sais pas si je le crie ou si je le dis tout tout bas, les sons m'entourant devenant un peu suspects, différents. En tout cas, apparemment c'est efficace parce qu'il se retourne et alors je cours, cours, cours vers lui, et j'ai cette impression que des kilomètres nous séparent, parce que quand j'arrive à sa hauteur, je suis complètement essoufflée, et fatiguée. Alors je m'accroche à son bras comme si j'étais une sorte de bécasse groupie, mais la vérité, c'est que mes pieds ne me permettent plus de me tenir droite et j'ai besoin de lui pour ne pas chavirer. « Tu fais quoi ici ? Je veux dire, t'es plongeur, pourquoi t'es convié ? Pour... PLONGER DANS L'EAU ? HA-HA-HA ! » Je suis tellement morte de rire que ça secoue tout mon corps, et mon poing frappe son épaule, geste voulant admettre silencieusement qu'elle était bonne, cette blague. Après tout, c'est comme ça que des frères et sœurs sont censés se comporter, se frapper gentiment pour se montrer l'amour mutuel. Je crois qu'il a un peu les yeux de Maman, alors je me mets sur la pointe des pieds pour vérifier, mon nez collant le sien, et je plonge mon regard dans ses pupilles, à la recherche de quelque chose de familial. Oui, il y a un peu de Maman là-dedans. Alors avec mes pouces, je choisis de fermer ses paupières, sur lesquelles je pose deux petits légers baisers, parce que même si la mère était insupportable, détestable et tous les adjectifs négatifs en -able, elle me manque parfois. Mais qu'un tout petit peu.

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Fulvio Lazzari

Fulvio Lazzari

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyLun 3 Sep - 18:45

Il affiche cet air boudeur de l’enfant puni, celui qui subit. Fronçant le nez, bras croisé et voilà qu’il fulmine comme un lion en cage. Soupir après soupir, il entend sans vraiment écouter les discours de Pasquale, ce traître. Il se promet mentalement de lui faire payer ça, cette petite escapade, ce moment insoutenable. Il se sent dévisagé, de la tête au pied. Et malgré lui, malgré tout, il s’imagine ce qu’ils peuvent bien penser. Ce pauvre type qui fait la plonge et essaye de rester digne, qui joue les grands, les forts. Et il serre les dents pour ne pas prendre la fuite et ne pas laisser la fêlure apparaître sur son masque. Il joue l’indifférent, celui qui s’ennuie et attend. Entre temps, il s’imagine les pires crasses qu’il pourrait faire à son ami. Il pense aux trucs dégueulasses qu’il pourrait foutre dans son pieu, il pense à toutes ces nanas qu’il pourrait lui envoyer comme cadeau et puis les morpions qui vont avec. Bref, Fulvio pense à tout. Que ce soit drôle, horrible ou juste méchant. Parce que là, même si c’est puéril et stupide, il a l’impression que son égo saigne à en crever. Il a beau faire semblant, il ne fait pas partie de ces gens. Et si eux ne font que le deviner, lui, il le sait. Et c’est ça qui le chagrine, le rebute, l’insupporte. Il n’est même pas certain de ce qu’il ressent, dans le fond. Alors, sans trop savoir comment, il parvient à échapper à la garde du masseur. Il se faufile félinement entre les silhouettes, cogne quelques personnes sans prendre la peine de s’excuser. En gros ? Il fuit. Comme un enfant blessé, meurtri, qui regarde les autres s’amuser sans y être convié. Tout le monde s’accorderait pour dire que c’est stupide, superficiel, insensé. Mais pas pour lui. Grandir dans un milieu pauvre lui à donner le temps confectionner un rêve parfait en tout point. Et là, il l’abîme. Cette utopie idyllique que son esprit a bâtie avec soin. Quand tu rêves trop haut, tu retombes souvent très bas… Il s’appuie nonchalamment contre dieu sait quoi, et il continue d’observer de cet air boudeur. Mais la vérité, c’est qu’il ne voit rien. Absolument rien. Perdu entre un ici et ailleurs, Fulvio cherche la raison de sa présence, une raison plus importante que celle de départ. Ca l’occupe et ça l’empêche de rêver réalité. Il pourrait faire ça pendant des heures, sauf que voilà, elle vient tout gâcher.

Delia hurle pratiquement son nom dans la foule. S’il voulait passer inaperçu, c’est manqué. Il la regarde s’élancé vers lui et il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils. Elle a l’air sacrément retourné, il a l’impression qu’il va en baver. Mais un sourire glisse sur ses traits, plutôt impatient de voir le charabia qu’il pourrait encore lui sortir. Aura-t-elle seulement la force d’aligner des mots sensés ? Et là, surprise, oui, elle l’est balance les mots plein de sens. Il se mord la joue intérieur, lève les yeux au ciel comme si ça ne l’atteignait pas. Très drôle, en effet. Pour un type qui n’est que plongeur mais qui ne sait pas nager. Pendant un quart de seconde, il la laisse se poiler, se demandant s’il veut vraiment rétorquer. Pour être honnête, il n’est pas certain de vouloir le faire, mais il sa mâchoire se desserre. Un nouveau sourire traverse son faciès alors qu’il agite la tête de droite à gauche d’un air désolé. « Dis-moi, t’aurais pas sacrément abusé sur l’alcool, toi ? On ne t’a jamais dit que ça rendait moche ? » Avec son tact, sa subtilité habituelle. Si ça rend moche, ce n’est sûrement pas sur Delia que ça fera effet. Parce qu’il faut l’avouer, c’est un bien joli brin de fille. Il se fait la réflexion au moment exact où elle vient poser son nez sur le sien pour le dévisager avec curiosité. Impressionné et plutôt déstabilisé, Fulvio effectue un léger mouvement de recule en posant ses mains sur les épaules de la jeune femme pour la tenir un minimum à l’écart. « Waw, tu tiens mêmes plus sur tes deux jambes, en plus ? C’est assez pathétique. Arrête la bouteille pour ce soir, ma vieille. » Et puis, il sûrement perdu le fil quelque part parce que, avant qu’il ne se rende compte, elle clos ses paupières d’un pouce et vient y déposé des baisers. Là, c’est un peu trop pour lui. Il la repousse, peut-être avec un peu plus de force qu’il ne l’aurait souhaité et il commence à la dévisager. « Hey, c’est pas du self-service un corps pareil. Prends un ticket. » Bien sûr, il plaisante, taquine. Mais la brûle sur ses paupières est si vivace qu’il ne peut pas s’empêcher de les essuyer d’un revers du poignet, comme répugner. Delia ne tient visiblement pas l’alcool et il devrait probablement prendre soin d’elle. Genre être galant et la taper devant son demi-frère avec un : vas-y mec, elle est collante la frangine. Mais il est loin d’être un tonton serviable, alors il approche son museau du sien, offre un sourire malsain et lâche : « Je savais que t’en avais pour mon corps. L’alcool est un cadeau. Finit les inhibitions. » Un rire amusé lui échappe alors qu’il s’écarte, plutôt oscillant face à l’haleine un peu trop pestilentielle de la belle. Tout en subtilité.
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Delia Luciano

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyMer 5 Sep - 20:16

Je me mets à rire, très fort, j'ai les décibels incontrôlables et alors des personnes se retournent vers moi, me prouvant de leur regard qu'ils détestent mon indiscrétion, et alors je dresse mon majeur dans leur direction sans que mon rire ne cesse. Il y en a par conséquent qui détournent du regard comme s'ils avaient peur de moi, d'autres, continuent à me fixer, et me méprisent en me fixant de haut en bas : moi, je sais plus comment me comporter, c'est le brouillard dans ma tête, alors je lève l'intégralité de ma robe, révélant mon corps, mais surtout mes sous-vêtements enfantins en gueulant que comme ça ces connards ont au moins quelque chose à regarder. C'est confus. Je m'accroche à Fulvio comme dernier recours, comme dernier espoir, c'est tout mon poids sur lui que je lui donne, c'est tout. « Je t'ai déjà dit, je fais jamais dans la demi-mesure. » Et puis l'alcool, moi en soit, j'aime pas ça, alors je vois pas l'intérêt d'en boire si ce n'est pas pour faire dans l'excès, si ce n'est pour pas me laisser aller dans un total oubli de moi-même. Il dit que je suis moche, et je fais la moue, je fais l'enfant blessée. La petite sœur qui se sent vexée par son grand frère en fait, car ça ne dure que trois minutes, comme si le lien familial l'immunisait contre ma rancœur. Alors qu'au final, je sais bien qu'on sera jamais un frère pour l'un et une sœur pour l'autre, ce n'est pas parce que nous partageons la même mère qu'on a un devoir de s'aimer, ou de se protéger, ou quoique ce soit. « Tu me trouves vraiment moche ? » Ma voix se veut briser, l'hystérie joyeuse s'étant envolée pour laisser place à une sorte de dépression nerveuse. Et pour cause, j'ai ma vie qui ne ressemble qu'à des fragments de vie, des lambeaux de vérité étouffés par les mensonges que je balance, que j'invente, que j'improvise. Qui me font vivre et jouir pendant cinq minutes pour me laisser ensuite dans un néant évident, dans une solitude certaine. « C'est le bal des reproches ? Je suis moche et en plus je suis pathétique ? Et ben toi, t'as les joues trop creuses, et ça te rend l'air strict. Et anorexique. Personne n'aime les anorexiques. » Je suis persuadée que ses joues sont si creuses, que si on tente de déposer un baiser dessus, on ne pourra pas parvenir jusqu'à sa peau, le nez sera avant contre sa paume. Cette image me fait légèrement sourire, parce que je me dis que c'est une des façons de montrer combien Fulvio est en quelque sorte inaccessible. Il me repousse et ça me fait froncer des sourcils, et de la dépressive je passe à la colérique, à l'énervée, Fulvio parvient à me mettre dans tous mes états, sauf que ma fureur n'est pas aussi lunatique que ma tristesse, ou ma joie. Elle sera pendant un long moment maintenant. Alors moi aussi à mon tour, je le pousse, de toutes mes forces, et j'aurais cru qu'avec sa maigreur, il allait voler de plusieurs mètres, et pourtant, rien n'y fait, il reste à sa place initiale, sans que mes mains accompagnées de la violence y changent quelque chose. « Avant, j'aurais peut-être voulu de ton corps, mais maintenant que je sais, ça me ferait gerber. » Il s'approche de moi, j'ai un mouvement de recul, j'ai peur qu'il me fasse du mal. Au final, je sais rien moi sur lui, c'est pas parce qu'il est mon demi-frère qu'il n'est pas dangereux. En fait, c'est parce qu'il est mon demi-frère que je devrais me méfier de son comportement et de sa folie : quand on voit ma mère, quand on voit ce que je suis, il y a 67% de chance pour que je finisse torturée avant la fin de la soirée. « J'en veux pas de ton corps. Je veux dire, ça serait sale. Aucune religion ne tolère ça, même la tarée de mère serait dégoûtée par ...ça. Et puis moi j'ai encore des valeurs, une éthique, une morale ! » Dis-je, en mettant deux doigts dans ma bouche, mimant le dégoût, le vomi, de ce qu'une relation entre nous deux provoquerait en moi. « Espèce de tordu dégueulasse. »
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Fulvio Lazzari

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyLun 10 Sep - 12:14

La folie de Delia l’a toujours amusé, fait sourire gentiment. On peut le dire, en quelque sorte, elle lui vend du rêve, cette enfant. Elle a cette manie d’être à cent pour cent, quoi qu’il arrive et quoi qu’on en dise. Elle n’a visiblement pas peur d’être qui elle est et c’est une qualité qu’il lui envie. Elle l’amuse par son manque de délicatesse et pour son déficit de subtilité effarant. Il lève les yeux au ciel en voyant les grimaces qu’elle propose aux personnes qui l’observent. Il affiche même un air blasé quand elle montre à qui veut bien le voir ses dessous affriolants digne d’une adolescente en mal d’amour. Fulvio ne peut pas s’empêcher de se demander s’il n’y a pas une pile en moins chez Delia. Une pièce qui fait défaut. Un vice de forme, quelque part. « En effet, on est loin de la demi-mesure… » qu’il souffle sans plus d’argument, incapable de trouver quoi que ce soit d’autres à répondre. Elle s’appuie sur lui de tout son poids et il faut admettre qu’il est plutôt content qu’elle soit aussi légère qu’une plume. Loin d’avoir un corps musclé, il fait plutôt figure de croquette. Mais bien sûr, il ne peut pas se la boucler bientôt longtemps et c’est avec sa spontanéité habituelle qu’il se moque gentiment de la belle. Peu impressionné par ses grands yeux de biches et sa moue boudeuse, Fulvio pousse un soupir qui se veut exaspérer. « Oh ça va, tu sais très bien que t’es pas moche. On a du vouloir te violer une quinzaine de fois depuis que t’es serveuse, non ? D’ailleurs, tu dois sûrement faire des passes pour le grand manitou, non ? » C’est l’idée qu’il s’est fait de la gent masculine. Si tous les mecs pensaient comme lui, la pauvre Delia devait être le fantasme de dizaine de type et plus encore. Peut-être même que certains se touchaient en pensant à elle. Ca n’aurait pas vraiment surpris le sicilien, habitué de ce genre de remarque et plaisanterie lourde. Mais les mots qu’il prononce, il les sort toujours de travers. Tant et si bien qu’en une fraction de secondes, il a réussi à la mettre en colère. Loin d’aimer ce genre de conflit sans intérêt et surtout irraisonné, Fulvio veut rester de marbre. Sauf qu’il encaisse bien mal les reproches sur son physique et être comparé à anorexique ne l’enchante pas le moins du monde. Surtout si personne n’aime les anorexiques. « T’en connais beaucoup des gens avec toute leur tête qui lève leur jupe ?! Et j’ai pas l’air d’un anorexique, arrête tes conneries. Je suis super canon, d’accord ? Ce que tu vois là, c’est la perfection. Et encore, perfection, c’est pas suffisant. » Désignant son corps d’un air fier et hautain, l’italien superficiel ne peut s’empêcher de passer une main sur ses joues rugueuses, constant si, en effet, elles sont trop creuses ou non. Evidemment, il n’y voit que sa perfection habituelle et c’est presque instantanément que son sourire orgueilleux refait surface. Mais il s’efface bien vite quand la petiote se mette en colère. Décidemment, elle est aussi lunatique qu’un loup-garou une fois la pleine lune de sortie. Cette fois, son soupir est plus lourd que jamais. Sa mauvaise humeur était déjà à son comble en arrivant sur l’île, mais là, ça ne fait qu’empirer de minutes en minutes. Et se voir pousser par la brune, même si cela ne produit aucun effet, lui donne envie de tourner les talons. Ou de la balancer à la flotte, au choix. Quoi qu’il en soit, il arque un sourcil étonné en entendant ses propos. Avant ? Avant quoi ? Qu’est-ce qu’il y a de différent ? Tout ne pouvait pas être la faute aux quelques paroles qu’il avait pu avoir au cours de leurs derniers échanges. « Euh, ça va, ouais ? Je suis pas un poney, y a rien de contre-nature ! C’est toi la dégueulasse ! » qu’il lâche, presque offusqué de se voir ainsi insulté sans rien y comprendre. Surtout que madame prétend avoir des valeurs et une morale, c’est sans doute le comble de tout. « Et franchement ton éthique et ta morale, on sait tous les deux que t’as été la cherché dans une pochette surprise alors pitié, épargne-moi tes conneries. » Le ton de sa voix est sévère et son regard froid. Touché dans son amour propre par ses accusations infondées, Fulvio rêve juste de rappeler à mademoiselle qu’il y a eu un temps où elle rêvait de lui et que donc, par extension, ça devait toujours être le cas, sauf qu’elle ne se l’avouait pas. « Non mais t’es pas sérieuse, tu peux pas me regarder et faire cet air dégoûté. Doit y avoir un truc qui cloche chez toi. Ta mère t’as fait tombé sur la tête, à la naissance ? » qu’il demande soudain avec un air fier.
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Delia Luciano

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyDim 28 Oct - 20:49

J'essaie de planquer comme je peux le sourire qui s'invite au bas de mon visage, mais j'y arrive pas, je suis trop flattée par ces mots. Je comprends bien dans son « t'es pas moche », faut comprendre qu'il me trouve plutôt jolie, comprenant depuis quelques temps déjà que Fulvio n'est pas du genre avare en compliments. « Faire des passes avec Dante ? Je suis pas très sport. » Dans son regard, je crois qu'il veut me dire que c'est pas ça qu'il voulait insinuer, alors j'essaie, j'essaie hein, de creuse mes méninges, mais c'est dur là-dedans. Comme si ça tournait plus rond, comme si les ingrédients des boissons ingurgitées avaient pris possession de mon cerveau pour mener une sorte de manifestation dans mon crâne, comme pour dire : hé les cellules grises nous ont dit qu'elles avaient pas de congés et les trente-cinq heures étaient pas respectées, alors nous, les petites bulles de champagne, on a décidé de les aider et de les détendre, ok ? Putain, je divague. « Mais c'est mon demi-frère. » Il serait temps que je commence à faire un arbre généalogique, entre mère traînée et mensonges à volonté, je commence à avoir des tas de frères. Mais étrangement, jamais de sœurs, ce qui devrait vachement intéressé un psychanalyste, j'en suis sûre.

Je l'ai touché, blessé, et je pensais pas que son physique étant tant un sujet sensible. Je voudrais dire qu'il frôle la perfection parce qu'il a le sang de ma mère dans ses veines, mais c'est un fait, j'ai jamais trouvé que ma mère soit une bombasse, ou quoique ce soit. Le truc, c'est qu'on nous a toujours pris pour des sosies : quand on allait, exceptionnellement, faire des courses ensemble, on pensait qu'elle était ma grande sœur. Alors du coup, quand on a du mal à accepter son visage et son corps lors de la crise d'adolescence, pour un peu plus de logique, on ne peut pas trouver sa mère belle, non. « T'es pas anorexique. C'est juste sur la photo que j'ai de toi, quand t'étais petit, t'es un putain de bonhomme michelin. C'est un truc de malade, tes joues sont tellement énormes qu'au début j'ai cru que t'étais né sans bouche. Et que t'étais asiatique, aussi, parce qu'on voyait pas tes yeux à cause de tes pommettes. » Je sais pas si je parle trop, ou non. Je sais juste que j'ai envie de parler, être parfaitement sincère, sans réfléchir, alors qu'habituellement chacune de mes paroles sont contrôlées et mesurées pour que celles-ci collent avec l'histoire que j'invente, aux moindres détails. Là, j'ai juste pas envie. Cf, les cellules grises en grève il me semble. « C'est peut-être pour ça qu'elle t'a abandonné comme une merde, elle est tellement superficielle, tu sais. Si elle te voyait aujourd'hui, elle s'en mordrait les doigts. » Tout en enchaînant ces mots qui j'espère ne seront pas trop durs pour Fulvio -de toute façon ils sont sortis de ma bouche-, je sors mon smartphone et prends immédiatement une photo de mon demi-frère, avec pour objectif de l'envoyer à ma mère. Au début, j'écris une note qui lui ferait comprendre que c'est son fils que j'ai en face d'elle, et décide finalement de ne rien dire : j'ai besoin de savoir si elle pensera que c'est mon mec, qu'elle me réponde « c ki ? Lol » afin de démontrer encore une fois qu'elle n'a jamais eu d'instinct maternel.

Je crois que ça le vexe drôlement que je refuse, avec un tel dégoût, de niquer avec lui. Si je savais pas pour notre lien familial, je dis pas, j'aurais au contraire pas hésité -et je suis persuadée qu'on aurait fait un très bon duo- mais là, c'est comme si tout sex-appeal s'était envolé. Paf, comme ça. C'est mignon, un poney. Tout d'un coup je m'en vais, sans prévenir, et peut-être qu'il va croire que je suis blessée qu'il pense que je manque d'éthique et de morale, mais c'est pas ça : moi j'ai des millions d'idées qui m'ont traversée l'esprit pour lui expliquer qu'on vient du même utérus, et finalement, j'en ai trouvé une parlante. J'attrape le premier couteau que je trouve, reviens devant Fulvio, attrape son poignet, que j'ouvre et fais de même avec mon bras. « Là, tu vois le sang qui coule ? Et ben c'est le même. Enfin pas vraiment. On n'a pas le même père, mais par contre, ma maman c'est ta maman, aussi. Compris ? » Comme à chaque fois que mon sang se répand suite à une blessure ou à une tentative saugrenue d'accomplir quelque chose, je ne peux m'empêcher de le lécher, ayant toujours adoré ce goût de fer. « C'est possible que quand je suis née, je sois tombée. Parce que ma mère a dû tellement en chier pour t'accoucher avec ta tête énorme, que je suis sûre que même avec une épisiotomie, ils en ont chié à te sortir de là. Du coup moi après, PAF, un toboggan. J'ai pu tomber à cet instant là, il est vrai. »
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Fulvio Lazzari

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptySam 3 Nov - 15:18

Il secoue la tête de droite à gauche d’un air blasé et amusé à la fois. Si la naïveté de Delia l’amuse, il n’a pas vraiment envie d’être celui qui lui apprend à faire des bébés. L’histoire de la petite graine, c’est bon quand les gamins ont huit ans, mais passé un certain âge, il ne s’attend plus à devoir raconter ce qu’il entend à chaque sous-entendu qu’il prononce. « Demi-frère, c’est qu’un concept. Finalement, il n’a que la moitié de ton sang, hein. » qu’il lâche dans un sourire faussement innocent. Concept ou non, Fulvio est le premier à dire que ce genre de chose ne se fait pas et que c’est même carrément dégueulasse d’y penser. Mais tant que ça ne le concerne pas, il a toujours le droit d’en rigoler, non ? Du moins, si ce n’est pas le cas, il s’en donne superbement le droit. Mais l’espace d’une toute petite seconde, l’image de Dante et Delia fricotant s’impose dans son esprit et il en frisonne de dégoût, secouant la tête pour chasser cette horreur qui vient de se glisser dans sa tête. Il n’empêche qu’elle l’a vexé, la brunette, avec son histoire d’anorexie. Bien trop habitué à entendre des compliments, c’est la première fois qu’il doit faire face à un tel commentaire. Mais voilà que la jeune femme rouvre la bouche, comme pour se racheter, mais sous un tas de conneries qui en sort. Le sicilien écoute son petit laïus avec un air paumé et son sourcil se hausse un peu plus à chaque mot prononcé. Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Quelle photo ? Et comment elle sait qu’il était bien potelé quand il était gamin ? C’est quoi son délire, là, elle pète les plombs la gamine ou quoi. « Hein ? » qu’il lâche d’un air complètement con pour s’assurer qu’il a bien entendu ce qu’elle vient de dire et sans doute dans l’espoir d’avoir quelques éclaircissement. Mais au lieu d’éclaircir la chose, Delia ne fait qu’enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie et rajouter une couche de phrases sans le moindre sens. Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Fulvio ne peut pas s’empêcher de se promettre mentalement de ne plus laisser la petite blonde face à un quelconque verre d’alcool, visiblement, ça lui nique toutes capacités de logique et de réflexion. « Waw. Sérieux, tu me fais flipper… » souffle à voix basse, plus pour lui-même que pour elle. La vérité, c’est qu’il ne sait pas quoi répondre à tout ce que cette pauvre folle peut bien dire. Doit-il dire oui, amen, pour la rassurer ou au contraire lui faire prendre conscience de l’incohérence de ses propos ? Quoi qu’il en soit, c’est avec deux prunelles inquiètes et paumés qu’il continue de la contempler dans l’attente d’une explication quelconque. Pourtant, on dirait qu’il n’est pas près d’avoir son explication car la jeune femme s’éloigne et le laisse là, complètement abruti par les minutes qui viennent de s’écouler. Lui qui a toujours quelque chose à dire et qui parvient toujours à retomber sur ses pattes se sent complètement vidé face à une Delia plus que sacrément atteinte. Et voilà qu’elle revient pourtant et qu’elle attrape son poignet avec naturel. Fulvio fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle veut faire de cette façon et c’est quand il voit la lame s’approcher de son poignet qu’il écarquille les prunelles et essaye de se dérober, mais c’est trop tard : l’incision est déjà parfaite, laissant le sang ruisselé le long de son bras. « MAIS T’ES COMPLÈTEMENT MALADE MA PAROLE, MAIS QU’EST-CE QUI TE PREND, ÇA VA PAS OU QUOI ?! » qu’il gueule sans pouvoir se retenir. Et, à vrai dire, s’il s’attendait à toute sorte de phrase pour expliquer ce mot, celles-là, il ne les avait pas vues venir. Il contemple le sang qui se répand de leur deux plaies ouvertes et se demande bien où Delia a été chercher une telle idée. Il ouvre la bouche, totalement abasourdi par ce geste, ses propos et en reste totalement pantois. Même quand elle en vient à parler de truc dégoûtant sur le vagin… Fulvio récupère son bras et presse sa main sur son poignet ensanglanté, fusillant la jeune femme du regard. S’il y a bien quelque chose qu’il déteste, c’est qu’on se foute de sa gueule. Qu’on joue avec ses pieds, qu’on lui sorte toutes les choses qu’il déteste le plus au monde pour lui prouver que, lui aussi, peut être faillible. « C’est vraiment très spirituel, ça, Delia. Se foutre de ma gueule à ce point. Vraiment. » qu’il laisse échapper d’une voix un peu floue, tremblant soudainement de colère. Elle espérait lui faire du mal en sortant ce genre de foutaise ? Où elle a encore joué les colombos pour inventer une daube dans ce genre ? « Et qu’est-ce que je t’ai fait au juste pour que tu viennes là, avec ton tas de conneries, histoire de bien me foutre en l’air ? Ça te fait plaisir de mettre le doigt sur la seule chose qui puisse m’atteindre ? Et bien, félicitations ma grande, touché. » Il offre un sourire insolent, comme s’il n’était pas vraiment atteint alors qu’en vérité, c’est plus que son poignet qui saigne, c’est son cœur. Serrant d’ailleurs la marque de sang de ses doigts, il se sent obligé d’ajouter : « Tu lui as sorti ça aussi, à Dante, en fait ? Et il t’a cru ? » qu’il demande en haussant un sourcil, franchement énervé. « Et t’étais pas obligé de me niquer le bras pour faire ta petite farce. Le discours en lui-même était suffisamment blessant. » ajoute-t-il finalement en relâchant la pression pour essuyer maladroitement sa main sur son jean.
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Delia Luciano

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyVen 28 Déc - 17:19

« Hein ? » Dit-il, suite à ma tirade. Ma raison me crie de me taire, je l'entends, mais j'y arrive pas, ma langue devient sportive, elle est partie maintenant, elle ne veut pas s'arrêter en plein milieu, comme ça. Ma raison se fait tordre le cou par l'alcool qui parcourt mon corps, prend possession de tout, moi qui, suis incapable habituellement de laisser les choses se faire, sans contrôle. Je le sais bien, que je le regretterais demain. Après tout, qu'est-ce que ça m'apporte, à moi, qu'il sache qu'on a la même mère ? J'ai déjà un demi-frère, un faux peut-être, mais que je ne peux m'empêcher de le considérer véritablement comme tel. Ça devrait me suffire, alors pourquoi je lui dis tout ? Il ne me croit pas. Après tout, c'est complètement farfelu et mes tactiques d'hystérique ne vont pas l'aider à me croire : je devrais le laisser penser que je suis folle, je ne devrais pas insister. Que Fulvio soit dans ma vie ou non, en quoi est-ce important ? Je devrais feindre un rire, prétexter la blague, et me casser. Le problème, c'est que je croise son regard, et je réalise -enfin- qu'il n'est plus question de moi à présent, mais qu'il m'a entendu et qu'il semble complètement... désorienté : c'est moi qui ait crée ce désordre, et j'ai beau avoir des tas de défauts, je ne peux malgré tout le laisser ainsi, dans le doute. Dans le flou.

« Mais je me fous pas de ta gueule ! » Voilà, je crois que même si l'alcool n'a pas pu s'évaporer comme par magie, j'ai complètement décuvé. Je le connais pas tant que ça Fulvio, on est de la même famille, mais je sais pas comment le prendre, trouver les mots justes pour qu'il me croit et qu'il se calme, et c'est bien ça le problème. Mon problème : quel genre de personnes annonce à un presque-inconnu qu'ils partagent la même mère ? Je suis une putain de tarée, et je crois que j'ai même un peu honte. Il me fait comprendre que je l'ai blessé, alors je baisse la tête comme une enfant, d'autant plus honteuse après cet aveu. « Mais je mens pas... » Ma voix se veut brisée contre mon gré, mais heureusement, il me semble que mon murmure ne soit pas parvenu jusqu'à ses oreilles. Quand il évoque Dante, j'ai envie de lui hurler de fermer sa gueule, qu'il ne sait pas de quoi il parle, m'énerver pour éviter d'affronter la réalité : la véracité de ces mots. Je me baisse jusqu'à mon sac à main, l'ouvre et attrape le paquet de mouchoirs qui s'y trouve (je suis ce genre de personnes enrhumée même lorsque le temps est encore bon) pour le tendre à mon interlocuteur. Comme il a l'air de ne pas vouloir le prendre, toujours boudeur, j'attrape avec autorité sa main blessée et dépose le bout de papier sur la plaie ouverte : au moins, il est condamné à rester auprès de moi le temps de tout lui expliquer. « Je sais que ça paraît complètement fou, je sais bien que j'ai pas été délicate. » Je suis pas le genre à m'excuser, alors pour lui présenter mon pardon, je me contente de le regarder longuement dans les yeux, en espérant que mon regard parviendra à lui faire comprendre combien je m'en veux, mais aussi, combien je dis vrai. « Je voulais pas te faire du mal, et je l'aurais jamais fait, si j'avais pas été aussi inconsciente, tu sais. » J'essaie d'être douce sans jamais vraiment l'avoir été, je vois que les leçons de délicatesse et d'élégance dont ma mère m'a tannée servent finalement, plutôt ironique qu'elles soient destinées à mon frère. « Je suis tombée sur cette photo de toi quand j'étais qu'une gamine, dans la maison de ma mère. Quand j'habitais encore à Rome, j'étais une détective privée, alors ça n'a pas été très dur, de te retrouver. » Je crois que c'est aussi suite à cette photographie, que j'ai voulu mener des enquêtes, je crois que c'est tous ces mystères dans ma vie qui m'ont poussé à être devenue celle que je suis, alors peut-être qu'au lieu de lui présenter mes excuses, je devrais le remercier. Parce que c'est cette photo de lui qui m'a forgée, c'est lui, indirectement, qui m'a permis de comprendre qui j'étais. « Je sais que ça paraît complètement fou. Je sais qu'il te faudra du temps pour le digérer, pour le comprendre, et je te le laisserais, ce temps, mais ne me rejette pas. S'il te plaît. » Je voudrais ajouter que de toute façon, s'il cherche à me fuir, je ne le lâcherais pas, maintenant que j'ai enfin laissé apparaître la vérité, je peux pas rester comme ça moi. Maintenant qu'une famille se forme, aussi anormale et atypique soit-elle, je la veux : même si je me prétends avoir complètement décuvé, je réalise que je ne le suis qu'à moitié en pensant que j'ai maintenant deux frères. « Je t'expliquerai tout. Je te démontrerai tout. On fera tout ce que tu veux, c'est toi qui mène la danse, à présent. »
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Fulvio Lazzari

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyJeu 3 Jan - 18:29

Si elle ne se moque pas de lui, c’est très bien imité, ne peut-il s’empêcher de songer. Cette situation le laisse interdit, bouche fermé et sourcils résolument froncés, Fulvio ne sait plus comment réagir. Il rêve de lui gueuler dessus pour qu’elle dégage, qu’elle retourne d’où elle vienne avec ses milliers de mensonges. Il chérit l’idée de la faire taire par n’importe quel moyen que ce soit. Passant du coupage de langue à la fuite, tout simplement. Parce que oui, même s’il reste planté là, il n’a qu’une envie Fulvio : fuir à toutes jambes. Que cette histoire soit vraie ou non, dans le fond, ça l’indiffère. Cela faisait vingt-cinq ans qu’il avait une croix sur l’espoir fou d’avoir une mère quelque part alors, non, il n’allait pas bousculer toutes ses croyances aussi facilement. Elle peut croire ce qu’elle veut Delia, peut sortir toutes les excuses bidons du monde, ça ne change plus rien désormais. Il n’est même pas capable de réagir face au mouchoir qu’elle lui tend et il ne réalise même pas qu’elle le pose sur sa peau. Fulvio, il est perdu. Ici ou là-bas, c’est impossible à dire. Il la fixe sans la voir, l’entend sans l’écouter. Les mots glissent sur lui sans qu’il n’en retienne aucun. Tout cela, il ne veut pas le savoir. Il ne veut pas l’excuser et les raisons de Delia. Il ne veut pas connaître comment tout cela lui apparu et encore moins les détails sur son adorable petite enfance. À cet instant précis, il ne peut que la haïr profondément. Depuis tout ce temps, elle sait. Depuis tout ce temps, elle n’a rien dit. Qu’est-il supposé faire, répondre, penser ? Il ne sait pas, il ne sait plus. Il reste juste là, muet et égaré, fixant l’horizon comme un fantôme du passé. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il ne sait pas ce qu’il déteste le plus. Delia d’avoir gardé le secret, Delia d’avoir lâché ce même secret aussi ou cette mère qui était partie, cette mère qui avait été la mère de quelqu’un d’autre mais jamais la sienne. « Ferme-la. » finit-il par articuler, avec une voix étouffée qui tremble légèrement. Dans le fond, il ne sait pas ce qu’elle attend de lui. Ne pas la rejeter ? C’est une demande qu’il n’a pas vu venir et il se sent bête, désormais. Est-ce qu’il peut vraiment la rejeter ? Est-ce qu’il peut décider que tout ça n’a pas d’importance et retourner à sa petite vie ? Probablement pas. Même paumé, il sait que tout a changé, même s’il ne l’a pas encore digéré et compris. S’il mène la danse, Fulvio ne sait pas quel pied avancer en premier et comment enchaîner les pas. Il a l’impression qu’il n’y arrivera pas, de toute façon. « Je… Qu’est-ce que je suis supposé dire ? » demande-t-il finalement en posant son regard sur la jeune femme. Cette fois, il la contemple avec intérêt. Observe chaque détail de son visage à la loupe, espérant trouvant dans ses traits quelque chose qui lui ressemblerait. Mais il n’y parvient pas vraiment, dans le fond, il ne cherche pas totalement. Delia est là, devant lui, et il réalise ce qu’elle vient de dire. Ils sont frères et sœurs, ils partagent le même sang… Mais qu’est-ce que ça change à sa vie ? Qu’est-ce que ça change à toutes ses années de vie sans elle, sans personne ? « Tu vois, quand j’étais gamin et joufflu, je m’amusais à imaginer ma mère. Et, quand j’allais me coucher le soir, je priais un Dieu qui n’existait pas pour la voir revenir. Je priais ce Dieu qui n’en n’a rien à foutre de personne et je lui demandais de me ramener la seule chose qui pourrait me faire avancer dans la vie. Puis, j’ai grandi. Et j’ai fait une croix sur tout ça. Sur Dieu, sur ma mère… Et toi, tu viens, et tu… Je peux pas, Delia. Je peux pas. » qu’il murmure en détournant le regard. Il ne peut pas, même si l’envie est là. Il veut bien la croire, bien lui accorder tout ce qu’elle veut, mais elle ne peut pas lui parler de ce quelque chose qui n’existe pas. Sa mère, leur mère, c’était un concept banni de son esprit. Il a décidé un jour de ne plus y penser, d’accepter la chose, tout simplement. « Un jour elle s’est barrée et elle est jamais revenue. Elle est morte pour moi. M’en parle pas, d’accord ? Je te rejette pas, tu sais… Mais me parle pas d’elle… » C’est la seule chose qu’il demanderait, rien de plus.
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Delia Luciano

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptyJeu 3 Jan - 21:16

Je comprends le cataclysme que j'ai crée en Fulvio, en réalisant que si ça m'arrivait, je perdrais les pédales. Si une personne que je connais à peine, se pointait devant moi, un coup dans le nez, balançant sans aucun sérieux et sans prendre de gants que nous sommes frères et sœurs, qu'on a le même père et que cette personne a été élevée par celui qui aurait dû être à mes côtés, j'aurais frappé cette personne sans aucun doute. Par jalousie, mais aussi à cause de cette obligation de réveiller des sentiments enfouis, pour lesquels je ne veux plus jamais avoir affaire. Peut-être qu'à cet instant, si Fulvio ne me fout pas son poing dans la tête, c'est uniquement parce que je suis une femme, et que la société interdit les hommes d'assouvir ce genre de désirs. Je lâche alors la main blessée de mon demi-frère, pour attraper l'autre, que je porte près de mon visage, et la claque par la suite contre ma joue. « Voilà, comme ça, t'as pu me frapper sans que ça soit condamnée par la justice. » Je sais pas ce que à quoi je m'attendais, mais Fulvio ne semble pas réceptif, parce qu'il me demande maintenant de me taire, suite à cette tirade révélatrice, suite à mes demandes, suite à tout mon charabia, en fait. Si la situation était un peu moins dramatique et douloureuse pour l'homme, j'aurais rétorqué que c'est à lui de se taire, que c'est pas parce que je suis une femme qu'il a une sorte de pouvoir sur moi, que je suis pour l'égalité des sexes, et que j'ai pas peur de lui. Mais compte tenu des circonstances, je décide de respecter son désir de ne plus m'entendre, en me mordant les lèvres et en baissant la tête.

Qu'est-ce qu'il est supposé dire ? J'en sais trop rien, moi, c'est pas comme si j'avais prévu cette conversation, c'est pas comme si j'avais imaginé cracher le morceau aussi rapidement. En guise de réponse, je hausse les épaules, parce que moi aussi, je suis désarmée face à cette situation, que tout deux, on ne maîtrise pas. Je relève la tête en affichant un air désolé, et voilà qu'il semble m'examiner sous toutes les coutures, peut-être essaye-t-il de desceller la véracité de mes mots dans mon regard. Je ne sais pas comment cette idée me vient, mais voilà que je me mets à imaginer comment ça aurait été entre nous, si j'avais attendu plus longtemps avant de lui lâcher la vérité. Peut-être aurait-il tenter de me mettre dans son lit, peut-être, par un complexe d'Oedipe capillotracté, il serait tombé amoureux de moi, basé sur les souvenirs inconscients de l'enfance de ma mère, à laquelle je ressemble, comme deux gouttes d'eau. J'ai plutôt bien fait alors, de tout lui avouer, non? C'est ce que je me répète, pour éviter de culpabiliser. « Tu sais, ce Dieu que tu priais existait peut-être, et qu'il voulait te protéger de celle qu'on a pour mère, car je peux te le dire, c'est pas un cadeau. » Je réponds sûrement à côté, mais c'est tout ce qui me vient à cet instant. Combien de fois, durant mon adolescence, ai-je imaginer une vie sans ma mère ? Combien de fois en ai-je déduis qu'elle serait plus simple sans elle, et qu'aucune de mes névroses ne me hanterait à présent ? J'hésite à lui préciser qu'il est chanceux, au final, mais face à son désarroi, je comprends qu'il vaut mieux que je me taise. « D'accord. » C'est un peu contre mon gré, mais je ne me vois pas le forcer à avoir une conversation sur celle qui semble alors nous hanter, tous les deux. Celle qu'on déteste mutuellement, mais qu'on aime malgré tout, sûrement par obligation. Celle qui soulève tant de mystères, celle qui est menteuse et incompréhensible. Celle que j'imite, inexorablement. J'attrape à nouveau mon sac, sors de mon portefeuille une photo de ma mère, toujours aussi élégante, et note derrière ce portrait son adresse à Rome, que je tends à Fulvio. « J'ai jamais su pourquoi elle t'avait abandonné, mais si un jour, tu veux le savoir, voilà son adresse. » J'en profite d'avoir mon sac entre les mains pour attraper une cigarette que j'allume sans attendre, ayant un besoin de nicotine évident. « On devient quoi, nous deux, l'un pour l'autre, maintenant ? On fait comme si de rien était, ou on...Je sais pas. On apprend à se connaître, ou quelque chose comme ça. »
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Fulvio Lazzari

Fulvio Lazzari

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MessageSujet: Re: Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO)   Inside our souls collapsing in their thoughtless way, our hearts collide. (FULVIO) EmptySam 12 Jan - 17:30

« Arrête de faire l’enfant Delia, ça m’amuse plus. » souffle-t-il en détournant les yeux, laissant retomber mollement sa main contre sa cuisse. Il voudrait pouvoir encore rire de ces enfantillages qui caractérisent le petit bout de femme devant lui. Il voudrait lui sourire et lui dire de pas s’en faire avec ça, c’est du passé, on n’y pense pas. Sauf qu’il en est incapable. Il n’a pas envie de cogner Delia. Il n’a pas envie de s’enfermer dans un tourbillon de violence et pourtant, il y a bien ce vent violent de destruction qui sillonne l’intérieur de son être. C’est lui, qu’il a envie de cogner. C’est lui pour avoir cru, pendant des années durant, qu’il pourrait s’accommoder à l’idée de n’être qu’une moitié de personne. il voudrait se taper la tête au mur d’avoir pensé qu’il était possible de ne pas parler de sa mère et de la sortir définitivement de sa tête et de sa vie, même s’il ne la connaissait pas. Cette piqûre de rappelle, cette réalité dévorante, il ne l’a pas vue venir et maintenant, il tangue sur le fil dangereux de sentiments incontrôlable. Il est désolé pour Delia, dans le fond. Désolé qu’elle ait à subir son regard soudainement vide et ce manque total de réaction. Il est inerte, Fulvio. Et il a plus un mot à la bouche, plus une seule réaction en stock. Il a juste l’impression de rester debout, sans trop savoir quoi faire ou penser. Mais bien sûr, avec Delia, le silence, ce n’est jamais très long et elle a toujours quelque chose à la bouche. Un truc qui le ramène sans arrêt à ce sujet qu’il ne veut pas entendre. Il a été plutôt clair, non ? Elle ne sait pas ce qu’elle dit. Dieu ne lui a fait aucun cadeau et ce n’est pas l’affirmation qu’elle peut faire qui lui fera changer d’avis. Dans le fond, il s’en fiche de la personne qu’elle est, sa mère. C’est sa mère et c’est ce qu’elle aurait du être. Au lieu de ça, pour lui, ce n’est qu’une lâcheuse qui est partie et a tourné le dos avec bien trop de facilité. A-t-il fait quelque chose de mal ? N’était-il pas le bébé qu’elle voulait avoir ? Là, toutes les questions qui lui ont martelé un jour l’esprit et qu’il, au bout d’un temps, décidé à ignorer. Quand elle lui tend cette photo avec une adresse dessus, Fulvio la regarde sans la toucher. Ses prunelles se posent, pour une fraction de seconde, sur le visage de celle qui l’a mis au monde et il détourne violement la tête. D’un geste brusque, il poussa la main de Delia et lâche : « Putain, tu comprends pas l’italien ou faut que je te fasse un dessin ?! » lâche-t-elle d’un ton rageur qu’il ne peut pas contenir. Il ne veut pas la voir, il ne veut pas savoir. Cette histoire, elle le dépasse totalement et il lui faut plus de quelques mots et quelques minutes pour qu’il digère la chose. Et même si Delia ne peut pas le comprendre, il est loin d’être prêt pour ça. Il voudrait, pourtant. Faire sa valise sur un coup de tête, débarquer fraichement à Rome, taper avec indifférence sur la porte d’entrée et puis gueulé un superbe ‘surprise’ à une mère qui ne le reconnaitra pas. Rien que d’y penser, ça le déchire de l’intérieur. Alors, il range toute cette cacophonie infernale qui danse en lui dans un coin sombre de mémoire qu’il compte éluder longtemps. « Je sais pas, Delia. Qu’est-ce que tu attends de moi ? » qu’il demande en relevant, une nouvelle fois, la tête vers elle. Il la toise avec une insolence qu’il veut forte, il essaye de paraître digne malgré le séisme inexplicable qui le dévore de partout. Il n’est pas contre l’idée de passer plus de temps avec elle, pas contre l’idée d’avoir une petite sœur à protéger, pas contre l’idée de partager quelque chose avec quelqu’un, lui qui n’a plus rien. Le truc, c’est qu’il a peur aussi. Parce qu’il sait bien qu’il foire toujours ce genre de chose, qu’il jette au placard les belles relations d’amitié et puis la famille aussi, souvent. Alors est-ce qu’elle est sûre de vouloir ça ? « Je sais vraiment pas ce qu’on fait dans ce genre de cas. Éclairement, toi. T’as l’air d’en savoir un rayon sur les demi relations fraternelles alors, vas-y, dis-moi comment ça marche, comment on goupille le truc. Moi, je sais pas. Et puis, t’façon, tu risques de le regretter, alors voilà… » qu’il dit en haussant les épaules comme si ça n’avait pas la moindre importance. Il glisse ses mains dans ses poches et affiche un air blasé qui lui colle définitivement à la peau.
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