i swear, we were infinite.

Gaia n'en pouvait plus des allées et venues aléatoires de Andrea. Elle ne le supportait tout simplement plus mais elle devait bien admettre qu'il n'y avait pas que ça. La blonde s'était découvert une certaine attirance envers son fiancé. Quoi de plus normal après tout ? Mais voilà, la jeune Paladino ne l'entendait pas de cette oreille et était plus qu'exaspérée de constater que son père avait en effet bien choisit son futur mari. Et plus elle constatait cette affection pour le jeune homme, plus elle avait envie de hurler, littéralement. Du sang chaud coulait dans les veines de l'italienne, ça ne faisait aucun doutes. Elle savait pourquoi Andrea n'était jamais présent, pourquoi il rentrait parfois si tard le soir qu'ils se croisaient parfois sur le palier, alors qu'elle devait partir en cours. Encore une fois il était sortit mais il avait promis de revenir à temps pour le dîner. Elle l'attendit alors comme une cruche avec un plat de lasagne qu'elle avait pour une fois fait elle même. Exaspérée, l'italienne retira sa manique et la jeta à travers la pièce avant de quitter la cuisine d'un pas agacé. Elle ne mangea même pas, bien trop occupée à fulminer contre celui qui allait bien trop vite devenir son mari. Elle en voulait à la terre entière pour son sort, à son père, à sa mère et surtout à Andrea et à ses parents pour l'avoir mit au monde et, donc, en travers de sa route. Elle avait finit par s'endormir sur le canapé quand le bruit de la clé tournant dans la serrure la réveilla. Gaia s'étira et releva la tête juste à temps pour voir Andrea entrer. D'abord confuse elle se souvint rapidement de sa colère envers son fiancé et se leva - trop vite, ce qui lui causa une vive douleur au crâne - pour s'approcher de l'italien. Sa main partit toute seule pour gifler la joue du jeune homme. Il est hors de question que je vive comme ça avec toi ! fit-elle, à bout de nerfs. T'aurais au moins pu me prévenir ! Je m'en fou que tu sortes tous les soirs mais quand tu dis que tu rentres pour diner... Elle pointa son doigt sur lui. Tu rentres pour diner, merde ! Gaia était du genre... Colérique, mais quand il s'agissait d'Andrea c'était encore pire.

Andrea était tranquillement en train de boire un verre dans un bar de Praiano. Il avait fermé boutique et était venu directement après son travail, sans passer par l'appartement qu'il partageait avec Gaia. Le jeune homme avait totalement oublié qu'il devait revenir pour dîner et de toute façon, il s'en fichait bien. Ce n'était pas comme s'il prêtait attention à ce que disait sa fiancée. Elle était bien mignonne lorsqu'elle s'énervait, il devait l'avouer. Alors qu'il était en train de siroter son cocktail, une jolie femme vint s'asseoir à côté de lui. Un jeu de flirt commença mais qui n'alla pas plus loin que ça. Il passa le reste de la soirée à regarder un matche de sport à la télé, et rentra finalement chez une de ses amies pour passer du temps à discuter. Andrea avait cette drôle de relation avec les femmes, qui pouvaient être à la fois des objets de désir et de très bonnes confidentes. Cette amie faisait partie de celles qu'il trouvait jolie sans jamais la toucher, ne passant pas à côté pourtant de la drague qu'il faisait avec tout le monde. Avant que le soleil ne se lève, il était rentré à l'appartement en espérant ne pas réveiller l'italienne. Il tourna la clé dans la serrure et entra. Avant qu'il n'ait eu le temps de dire oups, il se retrouva la joue en feu. Elle l'avait giflé ! Il la regarda un peu confus avant qu'un sourire ne vienne se faufiler sur son visage. Gaia commença à l'accuser et à s'énerver sur lui, ce qui le fit rire. « Du calme ma chérie. » dit-il pour l'énerver encore plus. Il aimait bien utiliser des surnoms affectifs pour lui rappeler qu'ils allaient se marier et qu'ils ne pourraient pas y échapper. « J'ai oublié, c'est pas un crime à ce que je sache .. » Une odeur de lasagnes régnait dans l'air. « Me dis pas que tu avais préparé un petit diner romantique pour nous deux, oh, c'est tellement mignon .. » Il ferma les yeux et se rapprocha du visage de Gaia comme s'il allait l'embrasser sur la bouche. Mais avant que ses lèvres ne touchent celles de la jeune femme, il rouvrit les yeux et sourit. « Il y avait quoi au menu ? »