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 Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla]

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Amadeo Verratti

Amadeo Verratti

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MessageSujet: Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla]   Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla] EmptyMar 11 Déc - 18:16

Amadeo Verratti ou le type le plus chanceux de toute l’Italie. C’était à se demander pourquoi il restait à Praiano. Il n’avait pas besoin de sa famille, il leur donnait déjà de l’argent, il lui coutait plus que ce qu’ils lui étaient utiles. Il serait bien retourné à Palerme si son grand-père faisait encore partie intégrante de ce monde, mais ce n’était plus le cas. Il y avait un tas de pays où le jeune Verratti pourrait s’installer et vivre de sa richesse, mais pourquoi quitter le bercail alors que son mensonge au sujet de sa perte de mémoire, qui n’était que factice, fonctionnait à merveille ? Pourquoi recommencer une vie, alors qu’il vivait à présent dans une résidence luxueuse que Brad Pitt, Colin Farrell et Amy Winehouse pouvaient lui envier ? Peut-être pas Amy Winehouse au fond, elle devait préférer son nom de famille, bien qu’elle repose maintenant sous une pierre tombale. Et puis, ce n’était pas en baragouinant l’anglais qu’il allait pouvoir s’installer ailleurs. Il se prenait pour un crack, mais il parlait aussi bien l’anglais qu’un bambin de trois mois. L’italien restait donc sa seule porte de sortie. Celui qu’on surnommait le petit prince, menait ce genre de vie. Le loto lui avait permis d’embrasser la vie qu’il avait toujours souhaité mener. Non pas grâce à son talent, mais grâce à la roue de la fortune qui avait brusquement tourné un soir après une journée éreintante et déprimante. Il se sentait maintenant tel le roi du monde, capable de faire tout ce qu’il souhaitait, de forcer les gens à l’apprécier pour ce qu’il était devenu, oubliant les gens qui l’appréciaient pour ce qu’il était. Et puis, il se sentait pousser des ailes avec les femmes, lui qui n’avait jamais eu beaucoup de succès toujours en lambeaux, seul, invité nulle part – puisqu’il s’invitait lui-même aux fêtes – pensait à présent pouvoir obtenir tout et n’importe quoi de la gente féminine. Et généralement, il ne visait pas les plus accessibles, le genre de Madame tout le monde ce n’était pas pour lui. Ce qu’il voulait lui, c’est une femme qui a de la classe, du caractère, de la prestance, de l’or plein les poches. Justement le genre de femmes qui ne s’intéressent surtout pas à lui. Le genre qu’était Raffaëlla Valente. La ravissante femme jouait dans la cour des grands. Elle incarnait une femme d’élégance, au caractère prononcé bien qu’elle ait eu du mal à en découdre avec le jeune homme, quand elle s’était refusée à lui. Cette attitude enfantine dont il faisait preuve pour se venger, n’avait aucun poids sur la jeune femme, qui même agacée par son attitude à la médiathèque, tentait de sauver les meubles. Elle avait beau se refuser à lui, Amadeo ne baisserait pas les bras. Il la voulait elle, et pas une autre, comme un caprice, comme la dernière folie que l’on s’arrache. Elle est pourtant mariée, mais ça n’a pas d’importance. Il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’elle devienne sienne le temps d’une nuit. Elle pourrait ensuite vaquer à ses occupations comme avant, il aurait eu ce qu’il souhaitait. Et pour ce faire, il avait mis en place un nouveau stratagème : il se rendait directement chez elle. On disait qu’elle habitait sur les hauteurs, avec son mari. Qu’il soit là ou pas ne changerait rien à cela, il n’avait pas besoin de rentrer chez elle, il devait juste l’appâter en lui faisant croire qu’il devait lui parler et probablement s’excuser pour son comportement récent. Sauf qu’il ne le pensait pas du tout. Le taxi avançait à une bonne allure, et Amadeo contemplait le paysage qui s’offrait à lui. Il y était rarement monté en fin de compte. Quand il travaillait encore au café, il était trop overbooké pour s’attarder sur le paysage qui l’entourait. Le taxi s’arrêta devant la villa Valente. Elle avait un certain charme cette maisonnée. Il s’était attendu à un truc grandiose, mais en fait, elle caractérisait bien la maitresse de maison, il n’y avait pas de folie, la villa était à l’image de Raffaëlla. Humble. Payant le taxi pour la course, il le regarda partir en trombe pour une autre course, tandis qu’il se trouvait seul face à son plan, et les marches qui se dressaient devant lui. Une fois sur le seuil, il prit une profonde inspiration, et adopta une expression de tracas, le visage presque fermé face à un trop plein d’émotions. Quel bon acteur. Puis il sonna attendant que la maitresse de maison daigne lui ouvrir, et à peine l’avait-elle fait, qu’il s’exprima après avoir posé un regard grave sur elle : « Salut Raffaëlla…Je te dérange pas j’espère ?! Parce qu’il faut qu’on parle. » Simple, précis, concis. Il n’en fallait pas plus au jeune homme pour commencer sa supercherie.
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MessageSujet: Re: Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla]   Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla] EmptyMer 12 Déc - 20:38

Assise sur ton canapé, un livre sur tes genoux, tu profitais d'un petit moment de répit dans ta journée. Quelques minutes plus tôt, tu étais rentrée du travail, tu avais remercié et payé la nourrice qui gardait Ivan, ton petit trésor. Ce dernier dormait tranquillement dans sa chambre. Une fois la nourrice partie, tu étais allée quelques minutes dans la chambre de Ivan. Tu l'avais regardé dormir. Il avait l'air si paisible. Des tas de pensées te traversèrent alors l'esprit ; l'impasse par laquelle passait ton couple en ce moment, à peine quelques mois après la naissance de l'être qui vous reliait tous les deux : votre fils. Mais malgré tout, tu te sentais bien impuissante face aux problèmes que traversaient ton couple. Damiano, tu l'aimais bien sûr mais, quoi que tu fasses, tu avais l'impression que ça ne servait à rien. Tu continuais, pourtant tes efforts. Tu espérais voir ne serait-ce qu'un sourire de sa part, quelque chose qui t'aide à ne pas te décourager mais, il n'y avait rien, absolument rien à faire. C'est comme si un mur vous séparait. Vous viviez sous le même toit mais c'était comme si vous étiez seuls. Vous ne dormiez plus ensemble, vous ne vous adressiez presque plus la parole. La seule personne qui était capable de vous réunir tous les deux était Ivan; vous étiez tous deux prêts à tout pour lui.

Chassant de ton esprit ces idées, tu ressortis de la chambre et pris la direction de la cuisine. Tu préparas alors le repas du soir. Tu espérais faire plaisir à ton mari, malgré tout. Tu jetais un coup d'oeil sur l'horloge, sur le mur et tu remarquais que bientôt, ce dernier allait rentrer du travail. Une fois la table mise, tu t'installais donc sur le canapé en lisant un livre. Ton répit fut malheureusement trop court, car déjà ton fils te réclamait. Faisant résonner ses pleurs dans toute la maison, il savait très bien manifester ses besoins. Fourrant à la va vite un marque page dans ton livre, tu allais le chercher dans la chambre et commençait à le bercer dans tes bras. C'est à ce moment-là que la sonnette retentit. Qui pouvait bien venir à cette heure là ? Tu n'attendais personne. Peut être était-ce une connaissance de ton mari, oui ça devait sûrement être ça, dans votre manque absolu de communication en ce moment, il avait dû omettre de te dire que quelqu'un passerai. Tu pris donc la direction de la porte d'entrée en essayant de calmer Ivan qui pleurait dans tes bras, il avait sûrement faim mais malheureusement, tu n'avais pas la capacité de te partager en deux, pas encore...

A peine avais-tu ouvert la porte que tu voulus la refermer. Tu te trouvais face à un visage que tu n'avais pas, mais alors absolument pas envie de voir : Amadeo Verratti. Ce jeune homme que tu trouvais imbus de lui-même t'insupportais, tout simplement. Et puis, son petit jeu de séduction commençait vraiment à te taper sur les nerfs. Les petits caprices d'enfant gâté, cela allait une fois mais, deux, trois fois, ça commençait à être franchement lourd. Il croyait sûrement qu'il avait droit à tout parce qu'il avait gagné au loto mais, ce n'était pas le cas. Il avait décidé de te mener la vie dure, soit mais, tout cela te passait bien par-dessus. Tu ne céderais pas, qu'il n'y compte pas. Par contre, le fait qu'il vienne chez toi ne te plaisais pas vraiment. Il n'y était pas invité et n'y serait jamais. Tu étais bien décidée à lui faire comprendre. Tu t'apprêtais à lui refermer la porte au nez avec une petite remarque piquante mais, à peine voulais-tu ouvrir la bouche qu'il te devança en prononçant ces paroles : « Salut Raffaëlla... Je ne te déranges pas j'espère ? Parce qu'il faut qu'on parle. » Cela te freina dans ton élan. Il avait l'air sincère et tu n'étais pas non plus le genre de femme totalement froide, ton métier de bibliothécaire t'apprenait d'ailleurs à être accueillante. Tu te dis que finalement, il avait peut-être compris qu'il en avait fait trop. Tu voulais bien accepter ses excuses mais, jamais, non jamais tu ne le laisserais pas entrer chez toi. Tu répondis donc : « Non, vous ne me dérangez pas jeune homme, enfin si un peu parce que je crois que vous voyez que je dois m'occuper de mon fils mais, cette entrevue ne devrait pas durer très longtemps. Alors, de quoi voulez-vous parler ?» Il t'avait peut-être tutoyée mais, il était hors de question pour toi de faire de même. Ce n'était pas ton ami, même pas une connaissance assez proche pour que tu te permettes le tutoiement. Le fait qu'il t'ait tutoyée te dérangeais mais, que pouvais-tu donc bien y faire ? Berçant Ivan dans tes bras pour qu'il arrête de pleurer, tu attendais, impassible, réponse à ta question. Tu espérais également intérieurement que ton mari ne rentre pas maintenant. Tu n'avais pas besoin d'une crise de jalousie, votre couple allait déjà bien assez mal comme ça. Tu étais tellement entrain d'angoisser à l'idée de l'arrivée de ton mari que tu n'écoutas qu'à moitié ce que te répondit Amadeo.
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MessageSujet: Re: Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla]   Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla] EmptyMer 19 Déc - 0:08

Raffaëlla ne semblait pas encline à lui répondre avec bienveillance. En même temps, après ce qu’il lui avait fait subir, c’était un peu normal. La jeune femme n’avait fait que repousser ses avances par fidélité pour son mari, et il n’avait pas compris. Il s’était entêté à vouloir la séduire. Elle l’intriguait, elle lui plaisait, elle était à son gout, il n’y avait rien de plus dans l’envie d’Amadeo de pervertir la femme mariée. Il ne comptait pas se lancer dans une relation, il considérait ça comme une perte de temps. Et puis la crédibilité d’un amour ne s’inventait pas. Elle n’avait même pas été désagréable au départ, juste pas intéressée. Il aurait dû le comprendre, mais la gentillesse ne suffisait pas au dernier des Verratti. Il lui fallait un affront, et encore, après l’affront, il se vengeait. Et la pauvre jeune femme en avait fait les frais. Il avait fait en sorte de la rendre folle en mettant un bronx total dans la bibliothèque, déplaçant les livres sans les ranger, mettant à mal l’ordre dans lequel tout était soigneusement rangé. Pire, il avait dérangé tout le monde en faisant du bruit, parlant, rigolant à haute voix, ne se gênant pas le moins du monde. Il en avait fait des bêtises dans cette bibliothèque, mais elle l’avait bien cherché, selon lui. Il n’avait pourtant pas demandé grand-chose. Mais elle voulait qu’il la laisse tranquille, et ce n’était pas de son ressort. Tant qu’il n’avait pas obtenu ce qu’il souhaitait, il ne s’arrêterait pas. C’était peine perdue pour Raffaëlla. Son changement de plan lui permettait de se la mettre dans la poche pour mieux la rouler dans la farine, mais il n’était pas sûr que ça marche, alors le jeune homme préférait y aller à tâtons. Elle était loin l’époque où le jeune Amadeo qui avait les poches trouées se contentait du peu qu’il avait, c’est-à-dire rien. Il ne semblait plus être le même depuis que le loto avait changé sa vie. En fait, cette personne-là avait toujours sommeillée en lui et se révélait maintenant au grand jour pour le plus grand malheur de tous. N’ayant rien pour se rebeller, Amadeo avait toujours été docile, mais tout ça était terminé à présent. Et c’était sur le seuil de la maisonnée Valente que le véritable Amadeo faisait ses preuves, et jouait au plus malin. Alors que la maitresse de maison avait ouvert la porte, il fut horrifié de constater qu’elle avait un bambin dans les bras, ce qui contrecarrait déjà ses plans. Malgré tout, il devait garder une expression contrariée sur son visage pour ne pas se trahir tout seul. L’art de jouer la comédie s’offrait à lui. Cette mimique qu’il adoptait lui avait longtemps collé à la peau, lui qui avait vécu dans la pauvreté toute sa vie. Elle lui seyait à merveille. En revanche, le ton que la jeune femme employait envers lui, comme condescendant, comme forcé, pompeux, ne lui allait pas du tout. Elle mettait de la distance entre eux et apparaissait plus froide que jamais. Elle ne se laisserait pas berner si facilement. Poursuivant dans son petit jeu, il esquissa un sourire timide et gêné et continua dans sa démarche, faisant mine de ne pas être perturbé par les propos de la jeune femme et de la présence de son bébé surtout. « Il me semble que je vous dois des explications sur mon comportement de ces derniers temps… » Il reprit volontairement le vouvoiement pour ne pas la vexer. « Je…J’ai eu de gros soucis ces derniers temps, et j’ai un peu perdu pied. Ca n’excuse rien, mais j’ai perdu une personne très chère récemment et je n’ai personne pour me soutenir. » Mentit-il. La seule personne qui lui importait était morte depuis de nombreuses années. Il regardait le bébé qui ne s’arrêtait pas franchement de pleurer et il lui suggéra : « Vous savez, si vous voulez qu’il arrête de pleurer, vous devriez dessiner un rond à l’aide de vos doigts sur son ventre et répéter l’opération, ça les calme généralement. » Il avait fait cette suggestion spontanément, rien à voir avec son plan. Il lui sourit malgré lui, et il regarda ensuite ses pieds, jouant le type gêné d’une manière parfaite qui l’impressionnait lui-même. Il se passa ensuite la main dans les cheveux, et dit : « Enfin, je…si vous voulez, je vous aiderais pour réparer mes erreurs à la bibliothèque. J’étais dans un état second. » Il racontait des gros bobards, mais il se félicitait de ne pas s’être excusé pour l’instant, mais de paraitre tout aussi désolé. Allait-elle lui proposer de rentrer ? Ca serait un grand pas pour lui.
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MessageSujet: Re: Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla]   Everybody's looking for something. [Pv Raffaëlla] EmptyMer 26 Déc - 13:18

Ce jeune homme, tu en avais entendu parler évidemment. Amadeo Veratti, le grand gagnant du loto. Bon nombre de jeunes filles rêveraient qu'il les courtisent, tu en étais sûre mais toi, tu ne voulais pas de lui et tu ne voudrais jamais de lui. Il croyait peut être que l'argent suffisait à tout obtenir mais ce n'était pas le cas. Non, tu ne te laisserai pas berner par lui, pas une seconde. Il croyait peut être qu'il finirait par te faire craquer mais il pouvait toujours rêver, il n'y parviendrait pas, il en était hors de question. Tu étais une femme comblée, une femme heureuse avec ton mari et ton petit garçon, il était hors de question pour toi de gâcher cela pour une sottise. Alors tu étais bien décidée à le faire comprendre à cet Amadeo. Tu croyais lui avoir fait comprendre assez explicitement à la médiathèque mais ça ne semblait pas être le cas car voilà qu'il s'était ramené chez toi. Et maintenant il te faisait un discours pour t'amadouer. Tu finis par te dire que tu aurais peut être mieux fait de lui refermer la porte à la figure comme tu voulais le faire dès le début, ce moment d'hésitation allait finir par te perdre... Tu pouvais encore le faire d'ailleurs mais tu étais trop occupée à essayer de calmer ton garçon qui pleurait dans tes bras et puis tu avais surtout peur, très peur que Damiano arrive à ce moment là. Enfin, tu voulais croire aux excuses d'Amadeo. Tu étais prête à passer l'éponge après tout, il était jeune, pour toi, il n'était qu'un jeune homme plongé dans ses rêves après avoir gagné au loto. Tu n'étais pas sans cœur non plus. Tu comprenais qu'il se sente pousser des ailes. Il était peut être allé trop loin mais il semblait avoir compris alors pourquoi être méchante alors qu'il était venu pour s'excuser. Toutes ses pensées se remuaient dans ta tête. Tu ne savais plus quoi penser. Il avait l'air sincère mais l'était-il vraiment? Tu refusais de te faire rouler dans la farine. Le son de l'eau qui bout te fis sortir de tes pensées. Tu devais préparer le repas. Tu rentrais donc en courant pour éteindre le feu et sans réfléchir une seconde de plus, tu lançais en même temps: "Je veux bien que l'on discute de tout ça... Rentrez... Ce n'est pas poli de laisser quelqu'un à la porte.. Enfin, c'est ce qu'on m'a appris..." A peine avais-tu dit ces paroles que tu te rendis compte que tu faisais peut être la plus grosse sottise de ta vie. Mais tu ne pouvais plus retourner en arrière. Alors que tu baissais le feu et que tu remuais le contenu de la casserole, ton regard se posa sur un cadre contenant une photo de ton mariage. Que ferais-tu, que dirais-tu si Damiano entrait? A coup sûr il te piquerait une crise de jalousie et vu l'état de votre couple, ce n'était pas le moment? Tu te battais déjà assez pour le sauver.

De retour dans le salon, tu posais ton petit garçon qui s'était quelque peu calmé dans son landau et tu invitas Amadeo à s'asseoir en lui demandant s'il désirait quelque chose à boire. Tu étais bien décidée à ce qu'il ressorte de chez toi très vite. A ce moment là, ton portable se mit à sonner. Tu répondis sans te soucier de t'excuser auprès du jeune homme auparavant. C'était ton mari et il t'avertissait qu'il serait en retard ce soir. Tu raccrochais et te sentis mi-soulagée, mi-coupable. S'il savait... Non, il ne fallait jamais qu'il sache. Le fait qu'il soit en retard de soulageait cependant un peu. Tu allais vite faire sortir Amadeo de votre maison, tu préparerais la table et tout se passerait bien. Vos histoires de couple te fatiguaient mais tu l'aimais, tu l'aimais comme une folle et tu ne voulais pas le perdre. Te regardant dans un miroir, ton reflet de renvoya le reflet de la femme fatiguée que tu étais en ce moment. Tu te passa un peu de blush avant de retourner dans le salon. Là, tu t'assis sur le canapé; avant de demander à Amadeo: "Alors comme ça vous êtes venus vous excuser?..." laissant passer un blanc, elle continua: "J'avouerais que j'ai du mal à vous croire après tout ce qui s'est passé à la médiathèque mais soit. Si vous vous êtes enfin rendu compte que vous avez dépassé les bornes, je veux bien passer l'éponge mais n'allez surtout pas vous imaginer que nous sommes amis pour autant parce que ce n'est pas le cas et ça ne le sera jamais je pense" Tu étais peut être dure avec lui mais tu ne voulais pas qu'il se fasse des idées. Pour toi il n'était qu'un jeune homme encore dans son adolescence, rien de plus. S'il était venu s'excuser, tu lui avait fait comprendre que tu voulais bien passer l'éponge mais tu ne voulais rien entendre de plus. Tu avais cru comprendre qu'il avait eu des soucis mais tu ne voulais rien savoir d tout cela. Pour toi, c'était un inconnu et il était maintenant temps qu'il s'en aille... C'est pourquoi tu lui fit comprendre ton désir en disant: "Je suis désolée mais je crois que vous devriez partir.. J'ai beaucoup de travail à faire avant le retour de mon mari..."


je suis désolée, c'est totalement nul... ><
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