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 when darkness falls, call my name.

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Isabella Toye

Isabella Toye

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MessageSujet: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyDim 21 Oct - 10:07


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Declan Caldwell & Isabella Toye

Pourquoi personne ne voulait comprendre ? Dans un cri de rage, Isabella frappa de toutes ses forces dans le sac de sable improvisé qu’elle s’était fabriquée quelques jours plus tôt. Suspendu à un arbre, ledit sac se faisait maltraité depuis plus d’une demi-heure par la jeune femme. La matinée avait à peine commencé qu’ils s’étaient tous jeté sur elle les uns après les autres. Ils se sentaient obligés, tous, de lui faire des remontrances quant à ses choix passés. Isabella avait beau aimé sa famille, aujourd’hui elle les détestait. Ils n’essayaient pas de comprendre. Ils se contentaient de la juger, se moquant bien de savoir si elle souffrait ou non. Elle avait, parfois, la sensation qu’être américaine était une tare, quelque chose d’abominable que l’on devait cacher. Et si sa famille avait honte d’elle, Izzy était fière. Fière d’avoir servi pour son pays. Fière d’avoir été une patriote. Fière d’avoir combattu aux côtés d’hommes qu’elle pouvait désormais appeler ses frères. Les européens ne comprenaient pas cela et à dire vrai la jeune femme avait dû mal à les comprendre. Toutes ces différences culturelles la dépassaient et elle n’avait même plus envie de comprendre. Elle voulait oublier. Alors Izzy frappait. Elle frappait encore et encore, y mettant toute sa rage, toute sa colère si longtemps refoulée. Elle aurait pu frapper jusqu’à s’en faire saigner. Et elle ne se serait même pas arrêtée. Pas question. Pourquoi était-elle ici ? Pourquoi ne pouvait-elle pas retourné en Irak et mourir ? Poussée à bout dans ses retranchements, Izzy ne se rendait même pas compte qu’elle pleurait et que ses mains lui faisaient horriblement mal. La souffrance physique elle avait cessé de la sentir tant la souffrance de son cœur l’oppressait. Il n’y avait rien à faire. Frapper ne l’aiderait pas éternellement. Elle savait, au plus profond d’elle, qu’au moment où elle s’arrêterait la réalité la frapperait de plein fouet. Une réalité où elle n’était plus un soldat, où elle n’avait plus personne à qui se fier. Une réalité où elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Une réalité qui l’avait laissé diminué. Forcée à prendre des médicaments qui devaient, soit disant, lui rendre sa santé mentale, Izzy n’était plus la femme qu’elle avait été. Elle ne croyait plus en rien. Même Dieu avait abandonné la partie. Seule. Plus seule que jamais.

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Declan Caldwell

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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyMar 6 Nov - 11:27

Il suffit parfois de peu de choses pour égayer une journée et mettre de bonne humeur une âme humaine. Tel était le cas pour Declan, ce matin-là. Un soleil radieux, une douce brise d'été, des oiseaux sifflotant de joyeuses mélodies, et surtout, la promesse d'une journée libre de toutes contraintes. En effet, il s'agissait du jour de repos du trentenaire, jour qu'il affectionnait tout particulièrement et qu'il attendait parfois avec impatience. Oh, n'allez pas croire qu'il détestait son job – qui n'a jamais rêvé d'être plombier ? –, non, il l'appréciait réellement. Mais, Declan aimait tout autant les jours de repos que lui accordait son patron. Ainsi, il pouvait faire ce que bon lui semblait. Aujourd’hui, le temps étant assez clément et se sentant l'âme bucolique, le jeune homme avait décidé de s'aventurer dans les prairies verdoyantes. Tout en sifflotant gaiement, il avançait dans les hautes herbes, son regard se posant ça et là sur les petits miracles de la nature. Cependant, quelque chose – ou plutôt, quelqu'un – attira vite son attention. Cette personne – une femme, si ses yeux ne le trompaient pas – était en train de s'agiter devant un arbre. Declan plissa légèrement ses prunelles et put distinguer ce qui ressemblait à un gros sac, en train de se faire marteler de coups par la jeune femme. En quelques enjambées, le trentenaire ne se trouva plus qu'à quelques mètres de cet étonnant spectacle. Il découvrit alors que la demoiselle n'était autre que Isabelle – dite Izzy –, la petite fille du couple pour lequel il effectuait divers travaux et coups de main, et pour lequel il s'était rapidement pris d'affection. Declan s'approcha encore et vint s'appuyer contre l'arbre. « Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je n'ai pas l'impression que ça l'atteigne vraiment... » fit-il en adressant un léger sourire à Izzy. Son regard se posa alors sur les mains de la demoiselle complètement rougies par la violence des coups et d'où commençaient à perler quelques gouttes de sang. «... contrairement à ces mains, qui sont dans un sacré état et doivent sûrement être douloureuses, maintenant. » conclut-il en hochant la tête. Declan croisa les bras sur sa poitrine, observant un instant le balancement du sac de sable. Qu'avait-il bien pu passer par la tête de la jeune femme pour qu'elle décide de verser sa rage sur ce pauvre sac sans défense ? « Au fait, j'en oublie la politesse. Bonjour ! » lança-t-il en esquissant son plus beau sourire. Sa curiosité soudaine envers la demoiselle n'allait quand même pas lui faire omettre les bonnes manières.
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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyDim 11 Nov - 14:28


Isabella sentait ses forces l’abandonnaient petit à petit. Pourtant elle ne se stoppait pas. Elle ne pouvait pas. Elle aurait aimé être capable d’hurler jusqu’à ce que sa voix s’éteigne mais aucun son ne daignait sortir de sa bouche. Alors elle frappait. Encore et encore. Et même si cela la torturait physiquement, elle poursuivait. Il le fallait. C’était le seul moyen pour la jeune femme d’extraire le trop plein de violence qui la consumait. « Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je n'ai pas l'impression que ça l'atteigne vraiment... » En une fraction de seconde elle se retourna, son corps tremblant sous l’effet de la surprise. Elle stoppa net toutes activités et resta planté comme un pilier de marbre face à l’homme qui l’épiait. Si sa première réaction avait été de lui sauter dessus, Izzy refreina cette envie lorsqu’elle découvrit le visage amical de Declan. Il l’avait surprise et les battements fous de son cœur ne semblaient pas vouloir s’arrêter de si tôt. Elle avait également beaucoup de mal à reprendre un rythme respiratoire régulier. Tout son corps bouillonnait et la faisait souffrir atrocement. Elle sentait la panique la gagner lentement et le monde semblait tourner tout autour. «... contrairement à ces mains, qui sont dans un sacré état et doivent sûrement être douloureuses, maintenant. » Sa voix la ramena vers la réalité et elle jeta un coup d’œil rapide à ses mains qui, en effet, n’étaient pas dans au top de leur forme ! Les sourcils désormais froncés, elle regardait Declan avec un mélange étrange d’incompréhension, de peur et, moins flagrant, de détresse. « Bonjour. » Lâcha-t-elle finalement. « C’est mon grand-père qui vous envoie ? Si oui je vous conseille de repartir sur le champ. » Et sans attendre sa réponse elle alla s’asseoir sur une vielle souche et entreprit de retirer les bandages ensanglantés de ses mains. Elle grimaça sous le coup de la douleur qui la lancinait. Désormais elle pouvait la sentir et, bien sur, Izzy ne pouvait plus l’ignorer. L’adrénaline commençait déjà à retomber. Ce n’était pas vraiment joli à voir mais elle avait connu pire. Cette douleur là n’avait rien de comparable avec ce qu’elle avait vécu à Irak, ni même en Afghanistan. Elle pouvait supporter cette douleur ci sans avoir à se bourrer de médicaments. Elle en avait fini avec ces conneries de médecins ou psychologues. Elle n’en voulait plus. Elle était assez forte pour ne pas en avoir besoin. Et pourtant Isabella pouvait se voiler la face autant qu’elle le voulait. Son corps la trahissait à chaque fois. Comme à cet instant. Les tremblements qui agitaient ses membres ne voulaient pas cesser.
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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyMar 27 Nov - 14:08

Declan se doutait-il que son arrivée inopinée allait surprendre Isabella, qui était en plein exercice de défoulement ? Bien sûr que oui. Aussi, il ne fut absolument pas étonné de voir une moue de surprise s'afficher sur le visage de la jeune femme. Il perçut également dans les gestes d'Izzy ce qu'il prit pour une hésitation. Avait-elle songé l'espace d'une seconde à lui sauter dessus pour le frapper ? Possible. Quoi qu'il en soit, elle s'était apparemment ravisée, sans doute parce qu'elle venait de le reconnaître et qu'il ne constituait pas une menace pour elle. « Bonjour. » La jeune femme avait retrouvé assez de contenance afin de répondre à sa salutation et fit aussitôt preuve de répartie. « C’est mon grand-père qui vous envoie ? Si oui je vous conseille de repartir sur le champ. » Declan leva un sourcil intrigué. Loin d'être un fin psychologue, il avait dû mal à interpréter les émotions qui transparaissaient à travers le visage et les yeux d'Isabella. Toutefois, les propos de la demoiselle étaient suffisamment limpides pour qu'il comprenne qu'Izzy s'était brouillée d'une façon ou d'une autre avec son aïeul. Declan n'eut même pas le temps de formuler une quelconque réponse, Isabella s'était déjà détournée pour s'asseoir sur la souche d'un arbre. « Pourquoi m'aurait-il envoyé ? » questionna-t-il à son tour. Il était perplexe. Comment pouvait-elle penser qu'il n'était ici que parce que son grand-père le lui aurait demandé ? Ce n'était pas parce qu'il avait passé cinq ans de sa vie à obéir aveuglément à toutes sortes d'ordres, qu'il le faisait encore aujourd’hui. Dorénavant, ce temps était révolu. Il était bel et bien le seul maître de ses décisions. « C'est mon jour de repos. J'en profitais simplement pour me balader dans les parages. » Ses explications ne suffiraient peut-être pas à satisfaire Isabella, pourtant c'était la stricte vérité. Declan s'approcha alors doucement de la jeune femme, qui tremblait comme une feuille, et s'agenouilla devant elle. « Je peux jeter un œil ? » fit-il en désignant d'un hochement de tête ses mains ensanglantées. Il voulait juste s'assurer que les blessures d'Izzy n'étaient pas trop graves.
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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyMar 4 Déc - 14:35



Les yeux fixés sur ses mains tremblantes et ensanglantées, Izzy essayait tant bien que mal de se calmer en pensant à tout sauf aux raisons de son stress soudain. Plus facile à dire qu’à faire croyez-moi. Pourtant, Isabella avait toujours fa it preuve d’un grand calme par le passé. Il le fallait bien dans son métier. Elle ne laissait que rarement, pour ne pas dire jamais, le stress l’envahir. Même dans les pires situations, la jeune femme faisait preuve d’un sang froid impressionnant. En tant que chef d’escouade elle n’avait pas vraiment le choix. Ses hommes comptaient sur elle pour les guider et elle s’était toujours montrée comme un leader charismatique et de confiance. Mais ce temps était révolu. Elle n’avait plus rien à prouver à personne car personne ne lui offrait la possibilité de démontrer ses capacités. Izzy était devenue une assistée. Et elle détestait cela.

Lorsque Declan lui répondit elle arqua un sourcil en le regardant avant d’hausser les épaules et de détourner le regard. Elle avait peut-être eu tord sur ce point et ce n’était pas vraiment agréable d’avouer ses erreurs. Encore moins lorsqu’on est une femme avec un passé de militaire. Izzy était plutôt habituée à se comporter comme un homme. Elle n’avait pas vraiment eut le choix. Et de toute façon ses amies féminines se comptaient sur les doigts d’une seule main ! « C'est mon jour de repos. J'en profitais simplement pour me balader dans les parages. » Elle lâcha un vague « Oh. ». Elle se sentait vraiment stupide d’avoir réagit de la sorte face à lui. Il ne lui avait rien fait. Au contraire, il s’était toujours montré gentil et courtois, même lorsqu’il l’avait surpris à la sortie de sa douche ! Et puis il avait aidé ses grands-parents pendant des années. Quel genre d’homme faisait cela de nos jours ? Certainement pas ceux qu’elle connaissait.

Lorsque Declan s’approcha et s’agenouilla tout près d’elle, Izzy eut un mouvement de recul. La panique gagna du terrain et ses yeux pâles yeux bruns parsemés de tâches vertes brillèrent d’une crainte mêlée de mélancolie. Elle acquiesça d’un signe de tête nerveux et incertain. Malgré tout, la jeune femme lui tendit ses mains tremblantes et, lorsqu’il s’en empara avec douceur, un frisson étrange parcourut tout son corps. « Ce n’est rien. » Réussi-t-elle à articuler entre deux bouffées d’air. Sa respiration saccadée l’empêchait de trop parler et elle avait la désagréable sensation que, bientôt, ses poumons manqueraient d’air.


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Declan Caldwell

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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyDim 16 Déc - 12:03

A vrai dire, Declan ne s'attendait pas à ce que la jeune femme réponde à sa question car, si elle le faisait, elle aurait été obligée à un moment ou à un autre de s'expliquer sur les raisons de son acharnement sur le sac de sable. Et, a priori, elle n'en avait pas la moindre envie. L'interrogation du jeune homme resta donc sans réponse. Toutefois, vu l'attitude d'Isabella, il comprit qu'elle reconnaissait son erreur de jugement quant aux raisons de sa présence en ces lieux, à savoir qu'il n'avait pas agi à la demande de son aïeul. Lorsque Declan apporta quelques précisions supplémentaires, Izzy ne put s'empêcher de laisser échapper une exclamation de surprise en constatant à quel point ses suppositions à l'égard du jeune homme étaient loin de la réalité. Declan ne lui en voulait pas de s'être ainsi montrée sur la défensive. Il avait débarqué sans crier gare, à un moment inopportun – ce n'était pas la première fois... et sans doute pas la dernière non plus – et l'avait pris par surprise. Isabella était encore sous le coup d'émotions vives et bouillonnait de rage. Le jeune homme imaginait sans peine qu'elle avait réagi impulsivement et il le comprenait sans problème. Après tout, si les rôles avaient été inversés, il aurait été fort probable qu'il réagisse exactement de cette façon.

En voyant les blessures d'Izzy, l'instinct protecteur du jeune homme s'était aussitôt réveillé et il avait eu besoin de s'assurer que ce n'était pas grave. En réduisant la distance qui les séparait l'un de l'autre, Declan constata qu'il n'avait jamais vu Isabella se comporter de la sorte. Il avait la soudaine impression de se retrouver face à un animal farouche. Farouche mais docile, puisque la jeune femme accepta de se laisser examiner. Declan saisit alors les mains d'Izzy avec beaucoup de douceur. Il ne voulait pas intensifier la douleur qui parcourait sans doute déjà les membres de la jeune femme. Les blessures paraissaient superficielles, mais elles n'en étaient pas moins impressionnantes à cause du sang qui gouttait. Declan manipula les mains de la jeune femme avec d'infinies précautions et fit jouer les articulations. Apparemment, il n'y avait pas d'os cassé. Tant mieux, il préférait que cela ne soit pas le cas. Défouler sa rage au point de se blesser, ce n'était pas une solution idéale à ses yeux. « Ce n’est rien. » La voix d'Izzy le sortit immédiatement de son petit examen médical. Declan releva la tête vers elle et plongea son regard dans le sien, un sourire bienveillant apparaissant sur ses lèvres. « Oui, ce sont juste des plaies superficielles. Il faudra juste désinfecter correctement pour éviter une éventuelle infection. » Ni l'un, ni l'autre n'avait le matériel adéquat pour le faire ici. Declan s'empara donc des bandages, trouva le côté le plus propre et pansa les plaies d'Izzy, en veillant à ne pas trop serrer le tissu autour des mains. « La prochaine fois, si vous avez besoin de vous défouler, passez me voir. Je pourrais vous prêter des gants de boxe et on pourrait se faire un petit combat amical. » suggéra-t-il très sérieusement, sans se départir de son sourire. D'habitude, Declan refusait catégoriquement de se battre contre les femmes mais, si cela pouvait éviter à Izzy de se blesser inutilement, il acceptait sans hésiter de faire une exception. Et puis, ce n'était pas comme si elle ne savait pas se défendre. Avec son passé de militaire, il était certain que la jeune femme pouvait être une adversaire redoutable.
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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyLun 14 Jan - 17:25



Le regard d’Isabella passait de ses mains meurtries au visage concentré de Declan qui manipulait avec attention ses membres afin de vérifier que tout allait bien. En y réfléchissant cela semblait plutôt inutile puisqu’en effet, il ne s’agissait là que de plaies superficielles qui n’avaient pas atteint les os. Néanmoins, la jeune femme le laissa faire et apprécia le geste, bien qu’elle n’eût aucune idée sur la façon de réagir. Elle pouvait sentir ses tremblotements se calmer et se faire moins intense avec les secondes qui passaient. Elle n’était pas habituée aux traitements de ce genre. Bien qu’elle ait été blessée au cours de diverses missions, les médecins qui l’avaient examiné ne prenaient généralement pas de gants et ne l’avaient jamais manipulé avec autant d’attention et de douceur. En vérité, elle n’avait jamais laissé un quasi inconnu la toucher de la sorte. Et pourtant Declan avait presque réussi à la calmer. Cela relevait du miracle ! Izzy semblait tout à coup beaucoup plus détendu et ses yeux étaient rivés sur le jeune homme tandis que son cerveau buvait ses paroles. « Merci. » murmura-t-elle, tandis qu’il finissait de lui bander les mains avec ce qu’il restait de ses propres bandages tâchés et sales. Il lui offrit un sourire qui fit s’accélérer les battements de cœur d’Izzy. « Je préfère m’entrainer seule. » Et elle retira brusquement ses mains de celles de Declan. Elle ne pouvait pas continuer comme ça. Il ne pouvait pas continuer à la toucher en toute impunité, comme si ils étaient seuls au monde. Comme si personne d’autres dans sa vie n’avaient existé. « Merci pour l’offre. » Elle se releva et réajusta son pantalon. Après quoi elle prit quelques secondes pour examiner ses mains. Oui elle allait définitivement devoir se les désinfecter au plus vite. Il fallait bien avouer que ces bandages ne faisaient pas vraiment l’affaire.

Désormais quelque peu déboussolée, honteuse et se sentant bien stupide, Izzy croisa les bras et attendit, le regard braqué sur Declan qui ne semblait pas décidé à la laisser seule. Une partie d’elle ne le voulait pas. Elle aurait aimé qu’il reste là, même sans rien dire. Sa simple présence semblait la calmer ce qui n’était pas anodin puisque depuis son retour d’Irak la jeune femme était sans arrêt en colère ou en crise. Mais l’autre partie d’elle désirait ardemment qu’il la laisse tranquille. Qu’il ne revienne jamais. Qu’il l’oublie définitivement. Et l’autre Izzy se détestait pour penser ça. Un cruel combat se jouait en elle. Un combat qui allait la laisser vider de ses forces s’il persistait à avoir lieu au fond de son âme et de son cœur.

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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyVen 18 Jan - 22:53

Tandis qu'il s'occupait de la jeune femme, Declan eut la sensation qu'elle se décrispait peu à peu et qu'elle se détendait enfin. Isabella déclina sa proposition et rétorqua qu'elle préférait s’entraîner seule. Soit. Le jeune homme hocha simplement la tête, en signe de compréhension. Si elle changeait d'avis, elle savait où le trouver. Alors qu'il venait tout juste d'apporter la touche finale aux bandages, Declan fut surpris par les gestes de la jeune femme. En effet, Izzy avait vivement retiré ses mains, comme comme si une mouche l'avait piquée. Puisqu'il avait fini de lui panser ses égratignures, ce n'était sûrement pas à cause de la douleur qu'elle avait agi ainsi. La mettait-il mal à l'aise ? Difficile à dire. Isabella semblait parfois si insaisissable et si difficile à cerner. Aux yeux de Declan, elle était le jour et la nuit, le blanc et le noir. D'une seconde à l'autre, elle pouvait se montrer différente. En temps normal, le jeune homme n'était déjà pas très doué pour comprendre la gente féminine et toutes ses subtilités corporelles et psychiques. Alors, autant dire qu'Izzy ne lui facilitait pas la tâche. C'était comme si elle s'était forgée une carapace impénétrable et que, par moment, elle laissait soudain entrevoir ce qui se dissimulait au plus profond d'elle. Décidément, la jeune femme était pleine de surprises et ce n'était pas pour déplaire à Declan. Il comptait bien réussir à percer cette fameuse carapace pour découvrir l'Izzy qui se cachait dessous. Peu importe le temps que cela prendrait, il était prêt à relever le défi. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'était aperçu qu'elle ne le laissait pas si indifférent...
Isabella le remercia quand même pour son offre et se releva dans la foulée. Declan l'imita en se levant à son tour. Il l'observa un instant. La posture d'Izzy était typiquement défensive et elle dardait son regard sur lui. Le jeune homme avait la sensation d'être littéralement transpercé par ses yeux, comme si elle cherchait à lire en lui. C'était... assez troublant. Il laissa passer quelques secondes, sans rien dire. Il attendait une autre réaction de la jeune femme, pour décider de la bonne attitude à adopter. Mais rien ne se produisit. Comme il ne voulait pas s'éterniser là, Declan plongea ses mains dans les poches avant de son jean et rompit le silence. « Vous voulez que je vous raccompagne chez vous ? » Il marqua une légère pause, avant de reprendre la parole. « Ou vous voulez marcher un peu avec moi ? » Declan songea qu'il passait son temps à lui faire des propositions de toutes sortes. Peut-être qu'Izzy allait finir par en avoir marre ? Son regard fut alors attiré par le vol d'un oiseau qui disparut en un clin d’œil dans le ciel azuré. Cela eut le mérite de lui rappeler immédiatement comment il était arrivé là. Si il était venu dans cet endroit, c'était pour se vider la tête et profiter de cette journée clémente. « On ne sera pas obligé de parler... » rajouta-t-il, reportant toute son attention sur Izzy, et penchant légèrement sa tête sur la droite. Si Isabella ne souhaitait pas parler, il n'allait pas la forcer, surtout qu'elle ne semblait vraiment pas très loquace en ce jour. Par contre, Declan espérait qu'elle accepte, car il aurait été heureux d'avoir sa présence à ses côtés pour une petite balade champêtre.
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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyLun 4 Fév - 17:45



Isabella détestait se sentir perdue, vulnérable et sans pouvoir sur la situation. Elle ne se sentait pas elle-même et cela avait le don de l’agacer. Il lui semblait que tout glissait entre ses doigts, même cette conversation. Il n’y avait rien de banal dans tout ceci. Personne n’aurait jamais eut l’idée de venir ici et d’engager une discussion avec une jeune femme visiblement peu disposée à cela. Ou, tout du moins, personne de sain d’esprit. Declan serait-il fou ? Il devait l’être pour avoir eut le cran de venir l’importuner. Pourtant, Izzy savait qu’elle aurait pu se montrer bien moins courtoise. Encore qu’il était difficile de dire qu’elle avait fait preuve de gentillesse envers le jeune homme. Le fait était pourtant là : elle n’avait pas encore choisi de partir. Ses pieds restaient bien ancrés dans le sol et son cerveau n’avait pas l’air de vouloir donner un quelconque ordre allant dans le sens d’un départ. Izzy, les bras croisés, restait stoïque face à Declan. N’i l’un, ni l’autre ne disait mot et l’embarras commençait à poindre chez la jeune femme. « Vous voulez que je vous raccompagne chez vous ? » Elle fût presque surprise d’entendre à nouveau sa voix. Combien de temps s’était écoulé ? Sans doute pas plus d’une minute mais Izzy avait la désagréable sensation qu’une éternité s’était écoulé ! Décidément elle ne se ferait jamais aux silences gênants ! Si la perspective de se dégourdir un peu les jambes l’enchantait, Isabella n’était pas sûre de vouloir faire un bout de chemin avec Declan. Que pourrait-elle bien lui dire ? Parler d’elle ? De son enfance ? De sa famille ? De la guerre ? Non. Elle ne voulait pas devenir intime avec cet homme. Elle ne le connaissait pas. « On ne sera pas obligé de parler... » Comme si il avait capté ses pensées… Troublait, Izzy acquiesça d’un signe de tête timide. « D’accord. » Elle détacha le sac de sable de l’arbre et le posa à terre, là où il ne risquait de gêner personne et où elle pourrait le récupérer plus tard. Elle consentit enfin à laisser ses bras pendre sur ses flancs. Ses mains, encore douloureuses, la firent grimacer mais elle supportait plutôt bien la douleur. Du moins voulait-elle le faire croire. « Allons-y. » Sans vraiment savoir où elle allait, ni où il désirait aller, Izzy entama la marche, veillant à rester côte à côte avec Declan. Ca n’était pas une course, rien ne servait de prendre de l’avance. Qui plus est, elle lui paraitrait bien trop associable en agissant de la sorte ! « Vous vous promenez souvent dans le coin ? » Et voilà qu’elle engageait la conversation alors que, quelques secondes plus tôt, elle ne désirait absolument pas communiquer avec lui ! Drôle de chose que la tête d’une femme…

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MessageSujet: Re: when darkness falls, call my name.   when darkness falls, call my name. EmptyJeu 7 Fév - 10:02

Declan n'eut pas à attendre longtemps avant qu'Izzy ne donne une réponse à sa proposition. Lorsqu'elle acquiesça, le jeune homme ne put empêcher un sourire de s'étendre sur son visage. Pour une fois, il avait émis une analyse correcte de la situation et de l'état d'esprit d'Isabella. Il avait visé juste en supposant qu'elle préférerait une balade silencieuse. Son argument avait donc fait mouche. D'ailleurs, c'était peut-être cela qui avait fait penché la balance en sa faveur et avait décidé la jeune femme à répondre positivement. Declan ne détacha pas ses yeux d'Izzy pendant qu'elle s'occupait de son sac de sable. Quand elle en eut fini, la jeune femme vint le rejoindre. « Allons-y. » A ce signal, les deux jeunes gens commencèrent à marcher. Ils ne se tenaient pas bras dessus, bras dessous, mais côte à côte. Le trentenaire jetait de rapides coups d’œil discrets à Isabella. Ce n'était tout de même pas banal qu'ils se promènent ainsi, sans échanger le moindre mot. Toutefois, Declan ne comptait pas ouvrir la bouche et importuner Izzy par ses bavardages. Comme promis, il resta parfaitement silencieux. « Vous vous promenez souvent dans le coin ? » Tiens, finalement, Isabella se montrait encline à la conversation. Declan avait presque sursauté en entendant à nouveau la voix de la jeune femme. Et bien, oui, il croyait qu'elle n'aurait pas cherché à lui adresser la parole pendant leur petite promenade. Comme quoi, il ne pouvait pas gagner à tous les coups avec ses hypothèses. « Oui, dès que la météo est clémente et que j'ai du temps libre. J'aime me balader par ici. » confirma-t-il en opinant de la tête. Declan n'osa pas ajouter un mot de plus. Pas parce qu'il avait peur de la réaction d'Izzy, si jamais il se mettait à trop parler. Non, tout simplement parce qu'il se contentait de répondre à la question de la jeune femme et qu'il ne voyait pas quoi dire de plus. Isabella était libre de lui poser d'autres questions si cela lui chantait.
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